La couleur pourpre est l'un des romans les plus déterminants de la fiction afro-américaine. L'histoire suit la vie de Celie, une femme afro-américaine vivant dans le Sud à l'époque de Jim Crow.
Celie devient meurtrière quand elle découvre qu'Albert a gardé les lettres de Nettie de lui toutes ces années. Avec l'aide de Shug, elle parvient à garder sa rage sous contrôle jusqu'à ce que Shug et Grady puissent l'amener à Memphis avec eux, mais pas avant qu'elle fouette à Albert.
Celie ne se voit pas comme méritant d'amour et de respect. Elle se sent stupide par rapport à tout ce que Nettie a appris à l'école, et elle se sent terne dans ses regards par rapport à Shug. Celie vit obstinément sa vie avec Albert, élever ses enfants, parce qu'elle pense que c'est la seule option qu'elle a.
La croyance chrétienne commune est que les chrétiens doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour plaire à Dieu; Cependant, Shug croit que la manière de plaire à Dieu est de profiter des choses dans la vie qui nous rendent heureux. Cela conduit Shug à aller là où elle veut, à aimer qui elle veut et à faire ce qu'elle veut, ce qui va à l'encontre des enseignements traditionnels du christianisme, et ce qu'on attendait des femmes et de leur comportement dans le Sud pendant cette période.